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Super promo : Officines à vendre à 50% du CA !!!#7451

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damien-en-merWhoopsramses2lalounaElGringoPharma13SANDYoneERNAMloulou77cpvxoBixente64tinouparmentierelbragard
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ManagerWhoopsBixente64bultus
damien-en-mer damien-en-mericon_post
Ceux d'entre vous qui comme moi se sont déplacés aux 2èmes Rencontres de l'Officine au Palais des Congrès de Paris le 26 janvier dernier ont peut-être assisté à la conférence-débat sur la première installation.

Un représentant du cabinet de transactions Channels, plein de bon sens, y expliquait que même en centre-ville, une officine de 800 000€ de CA annuel pouvait être un excellent outil de travail et offrir à son titulaire un revenu très confortable. Comment ? Par le moyen le plus simple et le plus raisonnable qui soit : l'acheter au prix qu'elle vaut. Pas les 90 ou 100% qu'en demande le titulaire, non ! Mais les 50% qui permettent à l'acquéreur de vivre décemment des 45 à 50 heures hebdomadaires qu'il y effectuera.

Utopie (point de vur d'adjoint candidat à l'installation) ? Même pas. Comme le disait notre cher orateur, s'adressant à une assemblée d'adjoints et d'étudiants : "le marché, c'est vous !"
Ah oui, tiens, on l'avait presque oublié ! Pour faire affaire, il faut un vendeur... et un acheteur ! "LE MARCHE, C'EST NOUS !"
Alors si on cessait cette course effrénée à l'accumulation d'apports délirants qui servent à verser à nos prédécesseurs jusqu'à 50 ou 60% des revenus du travail de nos 12 premières années d'installation ?

Pharmaciens adjoints, réveillez-vous ! C'est la crise, les marges baissent et tout pousse à penser que ça ne va pas s'arranger. Alors oubliez l'officine spéculation. Et vive l'officine outil de travail !

Damien en Mer
Whoops Whoopsicon_post
L'illustration par l'exemple, ce sont les zones peu prisées. On y constate que les prix sont effectivement bas et permettent de s'installer pour pas cher avec vraiment peu et de très bien vivre l'expérience financièrement parlant.
Le problème, c'est que lorsqu'on augmente le nombre d'acheteurs potentiels, dans les régions ensoleillées au hasard, on augmente la concurrence et donc les prix, c'est fatal.
ramses2 ramses2icon_post
eh oui, ce qui est rare est, et restera cher... :-D
lalouna lalounaicon_post
Très mauvaise expérience personnelle avec Channels ... méfiance
ramses2 ramses2icon_post
ça dépend..j'ai des amis qui se sont installés avec eux et tout s'est très bien passé. La compétence du commercial est certainement capitale...
Whoops Whoopsicon_post
Tout à fait, il y a de grandes disparités d'une région à l'autre. De plus, il ne s'agissait pas d'un discours d'affaire mais d'un discours d'ordre général.
ElGringo ElGringoicon_post
Ce qui est rare reste cher, trois fois oui, mais ...

Si le numérus clausus saute, il n'ya aura plus aucun caractère de rareté, même au soleil.

Et encore faut-il avoir des acheteurs solvables en face, et là depuis 6 mois, entre les critères bancaires mouture crise du siècle et feu les ex-titulaires en réinstallation qui ne sont plus dans une logique de cession réinstallation et qui gardent leur boutique, il n'y a plus grand monde avec de beaux apports ... :-(

Même les "investisseurs" purs et durs ont déserté, provisoirement, le secteur officinal, la plus value à court terme par ouverture du capital ne semblant plus si certaine que cela ... ;-)

Alors, sans apports conséquents de la part des acheteurs encore présents, dur dur de surcoter les beaux chiffres d'affaires, voire même tout simplement de les vendre !
El Gringo


Message édité par : ElGringo / 13-02-2009 15:53

Whoops Whoopsicon_post
Mais si les vendeurs ne trouvent plus acheteurs, c'est là que l'on va pouvoir vérifier si les prix baissent réellement comme la logique le voudrait. Parce que pour le quorum, tu as vu qu'on embêtait encore ces pauvres médecins finalement (même si on peut être à peu près sûr qu'il n'en ressortira sans doute rien de dramatique pour eux). Donc la suppression c'est pas tendance.
ElGringo ElGringoicon_post
Il y a tout à peine 18 mois, la tendance c'était Bling Bling et projet d'emprunts hypothécaires généralisés pour les particluliers ....

C'est plus du tout tendance aujourd'hui ça aussi ... ;-)
El Gringo


Message édité par : ElGringo / 13-02-2009 15:52

damien-en-mer damien-en-mericon_post
Réponse à Whoops, concernant un éventuel quorum pour les médecins.

Si les médecins acceptaient un quorum comme viennent de le faire les IDE, il n'en demeurerait pas moins une différence fondamentale entre eux et nous : eux n'ont pas le droit de salarier leurs confrères. Par conséquent, à moins que le gouvernement ne veuille mettre une partie du corps médical au chômage sans ASSEDIC, leur quorum devra être suffisant pour permettre à tous de s'installer.
La notion d'argent interviendrait bien sûr pour les emplacements les plus cotés, mais il y aura de la place pour tout le monde. L'adoption de quorums chez les médecins assurerait donc aux persones habitant dans les zones les plus attractives d'avoir auprès d'elle les médecins les plus fortunés. Quand à savoir si ce sont assurément les meilleurs...

Je vous laisse. Je viens d'avoir une idée de sujet assez innovante, je crois, sur la Loi de répartition géographique.

A bientôt, donc.
Whoops Whoopsicon_post
Ce que je veux souligner, c'est simplement que ce qui préoccupe actuellement en premier lieu les autorités, c'est la répartition des professionnels de santé sur le territoire. De ce point de vue, les pharmaciens sont souvent cités en exemple dans les conversations sur ce sujet. Donc le quorum n'est pas vu d'un mauvais oeil.

Sinon, vraiment très accessoirement à propos des médecins salariés, il y a en fait la notion de médecin collaborateurs qui a été introduite pour les médecins libéraux. Enfin bon, ça reste anecdotique je pense.
ElGringo ElGringoicon_post
Une chose étonnante aussi dans le secteur de la santé, c'est qu'il n'est jamais fait référence à une quelconque pénurie, passée, présente, ni même à venir pour les Pharmaciens officinaux !

Peut-on en être entièrement certain ? :#
El Gringo
Pharma13 Pharma13icon_post
les pharmaciens officinaux subieront les même tracas que les autres professions de santé au moment du départ à la retraite de la génération d'après guerre, faute d'un numérus clausus assez élévé il y a quelques années...
Whoops Whoopsicon_post
En fait, les études montrent au contraire que l'on va au minimum vers une stabilité puis vers une reprise de l'augmentation des effectifs (cf. cette étude, parue avant que l'on augmente de manière nette le numerus clausus, en 2005). Ou alors, on dit franchement que nous réglons le numerus clausus dans le seul but d'avoir des adjoints à volonté, tout en sachant qu'on forme là des gens qui ne pourront réellement plus s'installer. Et là je renvoie à cette étude-ci dans laquelle on voit que la proportion du nombre de pharmaciens adjoints, qui est désormais plus importante que celle des titulaires ne va cesser d'augmenter.

Je ne vous dit pas si en plus les propriétaires peuvent un jour être autre chose que des pharmaciens...
SANDYone SANDYoneicon_post
Merci Whoops!

Trois raisons d'augmenter le nombre d'étudiants en pharmacie !

1- Augmenter ou conserver le nombre d'étudiant , cela pérennise les subventions pour les facultés .
2-Assurer un nombre suffisant d'adjoints , (si possible à coeff 400)
3-Assurer un nombre suffisant d'acheteurs (si possible à 100%)

;-)
Sandy one !
ElGringo ElGringoicon_post
Mieux qu'une simple hypothèse, une redoutable démonstration ... :-o

Donc c'est bien la rareté des fonds corrélée à un grand nombre de prétendants, avec un différentiel de revenu conséquent et préservé entre les officinaux salariés et les titulaires qui est le fondement de la Pharmacie à la Française que certains souhaitent ardemment maintenir en l'état au prétexte qu'il assure une certaine répartition géodémographique des officines sur le territoire !

Exceptionnel de clarté ! :-D
El Gringo


Message édité par : ElGringo / 14-02-2009 16:44

Whoops Whoopsicon_post
Non par contre je ne pense pas que l'argument de la répartition géodémographique soit avancé pour demander (par ce que c'est encore le cas) l'augmentation du numerus clausus. Ils disent simplement qu'ils ne seront pas assez nombreux. Enfin bon...
Personnellement, comme vous l'aurez sans doute compris, je partage le point de vue de Sandyone. Je suis opposé à l'idée de former sciemment des pharmaciens qui ne pourront pas s'installer même s'ils s'en donnent les moyens, ce qui peut devenir fatal si la proportion d'adjoints devient trop importante en comparaison du nombre de titulaires. Chacun doit pouvoir avoir sa chance, ne serait-ce qu'au prix de certains sacrifices.
damien-en-mer damien-en-mericon_post
Merci, Whoops.

Et pour en revenir au sujet initial, s'il existait un soupçon d'esprit collectif parmi les adjoints, on pourrait rêver que tout d'un bloc ils refusent d'acheter n'importe quoi à n'importe quel prix, d'engloutir parfois des dizaines de milliers d'euros de prêts familiaux pour s'offrir des officines qui parfois ne feraient même pas rêver le boulanger d'à côté qui a pu créer son affaire il y a quelques années et a déjà oublié ce que le mot emprunt veut dire.

Alors on verrait enfin qu'en effet, "LE MARCHE, C'EST NOUS !"
Et le prix des "petites" officines redeviendrait raisonnable.

Et si j'ai bien compris, mon cher Whoops, tu as eu la sagesse d'acheter une offcicine dans une région où la spéculation avait peu de prise. Ce n'est donc pas toi qui m'en voudra de cette analyse qui pourrait nuire au capital de certains titulaires. D'ailleurs, pour apaiser ces derniers, je remprendrai simplement une remarque (je crois de M. Simonetti, du cabinet Channels) qui disait qu'un titulaire, quand il a fini de rembourser, vit très bien de son travail (et de celui des autres). Dès lors, est-il vraiment capital pour lui, à l'heure du départ, de partir avec 400k€ plutôt que 500 ? 1M€ plutôt que 1,2M€ ? 1,7M€ plutôt que 2M€.
De telles sommes permettent de toute façon de vivre très confortablement jusqu'à la fin de sa retraite, voire même de payer cash la maison de ses enfants. Au-delà, on ne peut que l'investir, et donc pas en jouir. Le comble de l'inutile. Alors cela vaut-il la peine, pour gratter quelques % de CA à la revente, de brider la carrière des jeunes confrères ?

Je vous laisse à vos méditations.

Damien.
ERNAM ERNAMicon_post
Hello,

tu te places en tant qu'acheteur. Admettons que tu t'installes, que tu fasses une super carrière et que tu décides de revendre...
un jeune pharmacien vient te voir et te dit: tu vois le gars de chez channels me dit que ta boite vaut pas plus de 50% et pis tu t'es suffisament mis dans la poches alors tu vas me faire une ristourne de 200K ok!!!?
Comment réagirais-tu?

Je pense que les agences sont un peu à bout de souffle, le marché est en berne, donc ils cherchent à le stimuler comme ils le peuvent...
Là elles ont un discours très volontaire: monopole sauvegardé, capital sauf, baisse des taux de crédits...
loulou77 loulou77icon_post
parce que les agences ne se sont pas gavées pendant des années, revenu pharmacien puissance 3: 5% de commision dont 1% de juridique, il faut bien que ça leur pète à la gueule un jour ou l autre, et ce sont elles qui donnent des leçons, elles qui ont entretenues des prix élevées .........
loulou77
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