Une étude sociologique vient d’être réalisée par la Drees pour mieux comprendre les motifs expliquant l’arrêt anticipé de l’activité libérale des médecins.
Cette étude met en évidence quatre facteurs déterminants.
D'abord,
le décalage progressif entre la vision du métier et les conditions d'exercice.
Chez les médecins qui ont ressenti ce décalage, se développe « un sentiment de perte du métier », qui se traduit par « une mise en opposition d'un passé idéalisé et d'une vision pessimiste de l'avenir ».
« Dès lors qu'il existe des possibilités de rebondir, toutes les opportunités de changer sont bonnes à prendre », indiquent les auteurs de l'étude.
L'attrait d'une seconde carrière plus en accord avec leurs aspirations et la volonté d'un
rééquilibrage entre vie professionnelle et personnelle constituent pour les confrères interrogés le deuxième facteur déterminant.
« Les médecins vivent parfois cette reconversion comme un véritable challenge », précise la Drees.
Autres motifs évoqués :
l'absence de reconnaissance avec le caractère symbolique de la rémunération,
le sentiment de perte du rôle social et le sentiment d'un rapport dégradé à l'environnement institutionnel.
Et pour les pharmaciens ?
pas d'état d'âme ?
La vie est belle à l'ombre de son fonds ...
C'est bizarre. Vu de l'extérieur, on serait tenté de penser que cela doit être exactement pareil pour les docteurs en Pharmacie, pourtant rien ne filtre de la part des officinaux !
El Gringo
Message édité par : ElGringo / 25-08-2008 13:37