Pas du tout, l'on parle des marchés EPAHD (hors lppr, déja out), les bonnes ordos de médocs avec ou sans déconditionnement comme évoqués par Roselyne très récemment pour le PLFSS 2009, c'est écris plus haut .

Une PUI dispatchant sur plusieurs EPAHD, un vrai réseau intégré hors du circuit officinal, autonome.

Tu n'aurais pas tout suivi ? ;-)

Message édité par : ElGringo / 23-09-2008 13:58

si ,je suis ,puisque le directeur de l'ehpad me propose de le faire en tant que pharmacien de sa pui .
peut eter ,lui n'a t'il rien compris !

Mon Email ne te repondait pas Corto, mais répondait à la remarque de Syberg

mille excuses ,el gringo ,je vais parfois un peu vite en besogne !

Désolé, j'ai confondu vu que les messages précédents parlaient des lppr.

Question discussion parlementaire, cela risque fort de tourner court pour le PLFSS release 2009.

Les socialistes ont décidé de mettre la pagaille en jouant la lenteur dans les débats sur le projet de loi "revenus du travail". Et ils sont en train de réussir, avec un peu d'aide de la majorité UMP, visiblement pas enchantée de la convocation d'une session extraordinaire.

Selon une technique maintenant bien rodée, les socialistes ont déposé un paquet d'amendements identiques, et sur chacun, ils se relaient au micro, jouent du règlement, transformant l'examen de ce texte sans grand enjeu en une course de lenteur. Alors qu'il était prévu d'expédier ce projet de loi en une journée (on était censé le finir mardi soir), ce mercredi après midi, nous pourrons nous estimer heureux si nous finissons l'article 3. Le but de la gauche est de terminer ce texte jeudi après midi, et de pourrir ainsi la session extraordinaire et tout le programme de travail du gouvernement. Le texte suivant est le RSA, et il n'est pas envisageable d'en commencer l'examen un jeudi soir ou un vendredi matin, avec derrière, une semaine blanche pour cause de journées parlementaires de l'UMP et du Nouveau Centre.

Le calendrier parlementaire de l'automne est très contraint par l'examen des budgets. L'examen de la loi de finances (PLF) doit commencer le 21 octobre (l'an dernier, l'examen du budget avait commencé le 16 octobre). On entre alors dans un tunnel budgétaire, où le PLFSS (budget de la Sécurité sociale) prend le relais du PLF. On en a jusqu'à la mi-novembre, avec quasiment aucun créneau pour examiner autre chose.

Avant l'entrée dans ce tunnel, le gouvernement avait programmé deux textes "lourds", le RSA et le "Grenelle 1" ainsi que deux lois organiques d'application de la réforme constitutionnelle.

Même en examinant les textes au rythme ordinaire, on se disait que les délais étaient serrés. Maintenant, ce n'est même plus la peine ! Il y a au moins un des deux textes qui va sauter, et se retrouver reporté à la fin novembre.

Repousser une fois de plus l'examen du Grenelle de l'environnement ferait mauvais effet, mais repousser le RSA s'annonce également délicat, car lui aussi est un texte emblématique et un report de son examen implique un report de sa mise en application !

Ajoutez à cela le risque de prolongation et de pourrissement des débats sur les mesures fiscales annoncées sur ces deux textes, dont on ne peut pas dire qu'elles soient populaires chez les électeurs UMP, vous aurez une image fidèle de la panade dans laquelle se trouve le gouvernement.

L'énervement commence à se faire sentir chez les responsables de l'UMP. Ce matin, en séance, Jean-François Copé et Roger Karoutchi sont montés au créneau pour attaquer vivement l'attitude d'obstruction de la gauche. Leur situation est d'autant plus inconfortable que la mobilisation des députés UMP est molle. Mardi matin, la séance a débuté avec une demi-heure de retard. Le groupe UMP constatant qu'il était en minorité dès le début de la séance, a demandé à Xavier Bertrand d'aller prendre un café à la buvette.

Le président de séance, vu l'absence de représentants du gouvernement, a été obligé de suspendre la séance immédiatement après l'avoir ouverte. On sentait d'ailleurs sa perplexité. Les micros étant restés ouverts, on a entendu : "mais qu'est ce qui se passe, je ne comprend pas", quand il a constaté l'absence dans l'hémicycle du ministre qu'il venait de croiser dans le couloir. Bien entendu, dès la reprise de la séance, les socialistes ne se sont pas privés pour ironiser.

L'opposition est ici dans son rôle. Le gouvernement a voulu trop charger le calendrier parlementaire, sans marge de sécurité. Il est pris à son propre piège. Ca lui apprendra ! Merci qui ? Merci le PS !

Message édité par : ElGringo / 27-09-2008 16:40

Comptons donc sur la sagesse sénatoriale dont les travaux parallèles préparent l'écho du berger à la bergère.
D'autant que la profession y est plutôt bien représentée...

Cette sagesse fit passer l'an dernier le "gel" des licences libérées sur la commune d'accueil suite aux regroupements de dix à cinq ans...

Sagesse d'autant plus fondamentale que l'Assemblée teste, comme prévu, la valeur politique de ses nouveaux outils constitutionnels.

Pour parvenir à 3,1 mds EUR d'économies, le gouvernement table notamment en matière d'assurance maladie sur une baisse des prescriptions médicales et du prix des médicaments, et sur une meilleure "efficience" à l'hôpital.

La reprise de la dette du régime général (26,6 mds EUR en tenant compte de celle du Fonds de solidarité vieillesse) par la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades), "permettra d'alléger les charges financières du régime général de plus de 1 md EUR".


Un "forfait social" à la charge des employeurs (contribution de 2% sur l'intéressement et la participation) devrait rapporter 400 M EUR.

La nouvelle taxe de la semaine ! NDLR

Message édité par : ElGringo / 29-09-2008 17:58

Et l'on reparle d'une valse à deux temps.

Les kinés ont obtenus il n'y a pas si longtemps la possibilité pour une même rééducation de pratiquer et de facturer un nombre de séances différencié selon le patient, une autonomie décisionnaire à même de conforter leur expertise.

Voilà que le PLFSS 2009 s'emploi à revenir sur cette avancée et en des termes plus contraignants encore.

Ce texte s’inscrit dans la volonté du gouvernement, dans le cadre des propositions de l’UNCAM, de trouver toutes les ressources nécessaires (recettes supplémentaires et source d’économies) afin de dégager 4 milliards d’économies et d’arriver à l’équilibre de la branche Assurance maladie à l’horizon 2011.

En l’état, ce projet d’article 35 se traduirait par la mise en place d’une véritable forfaitisation par pathologies à savoir que : NE serait remboursé qu’un nombre de séances par pathologies et, au-delà, aucun remboursement par la Sécurité Sociale n’existerait.

Il suffit de voir dans des pays comme la Belgique où cette expérience a été menée depuis 2002, les conséquences désastreuses tant au niveau du revenu des masseurs-kinésithérapeutes que du niveau de prise en charge des patients.

Ces référentiels par pathologies ont pour but selon le Gouvernement de lutter contre l’inégalité de prise en charge constatée dans certains départements pour une même pathologie. Ces référentiels seraient élaborés par la HAS qui, rappelons le a, depuis la loi de financement de la sécurité sociale 2008, non seulement un rôle médical mais également un rôle médico économique.

Comme quoi un pas en avant pour deux en arrière semble être le tempo de base.

Quorum ! vous avez dit Quorum ?

Message édité par : ElGringo / 29-09-2008 19:27

Le quorum a au moins l'avantage de protéger le 8ème arrondissement de Paris contre l'arrivée d'une 45 ème officine... et d'une 46 ème... et d'une 47 ème (alors que parmi les 44 il y en a déjà 3 sur 4 en trop).

Pas merci qui?

- 2006 : lancement des grands conditionnements
– Plafonnement des marges arrière à 20 % le 1er janvier.
– Baisse du prix des médicaments du Répertoire générique et application de TFR le 1er février.
– Fixation du prix d'un générique à 50 % de celui du princeps.
– Mise en place de 31 nouveaux TFR le 1er février.
– Réduction du taux de remboursement des veinotoniques et baisse de leur prix le 1er février.
– Déremboursement de médicaments le 1er mars.
– Lancement des grands conditionnements.
– Chute du nombre de consultations et de visites dès avril 2006.
- 2007 : durcissement de l'objectif générique
– Plafonnement des marges arrière à 15 % le 1er janvier.
– Durcissement de l'objectif générique et application de 40 nouveaux TFR à la suite du Comité d'alerte sur l'évolution des dépenses d'assurance-maladie en juillet.
- 2008 : la fin des marges arrière
– Déremboursement des vignettes orange le 1er janvier.
– Disparition des marges arrière : elles sont remplacées par des remises plafonnées à 17 % pour les génériques et 2,5 % pour les princeps avec possibilité pour le pharmacien de prendre tout ou partie de la marge du grossiste. La mesure est assortie d'une baisse de prix de l'ensemble du répertoire.
– Instauration de la franchise de 50 centimes par boîte de médicament le 1er janvier 2008, à l'origine d'une baisse de la consommation.
– Entrée en vigueur en juillet de la médication officinale en libre accès.
- 2009 : vers une réduction de la marge ?
– Mise en place de nouvelles règles de décote des prix des médicaments du répertoire générique : le prix d'un générique est désormais 55 % moins cher que celui de son princeps et non plus 50 %.
– Révision des modalités de baisse de prix dans les groupes non soumis à TFR : la réduction tarifaire va maintenant de 7 points pour les génériques (au lieu de 4 jusqu'à présent) à 12,5 pour les princeps (contre 10 aujourd'hui). Autre changement, ces baisses de prix n'interviennent plus au bout de 24 mois, mais de 18 mois.
– Instauration de nouveaux TFR au 1er janvier.
– PLFSS : réduction de la marge de l'officine (75 millions d'euros) et de celle des pharmacies des DOM (25 millions) ; développement des grands conditionnements (30 millions).
D'après des documents fournis par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF).
Le Quotidien du Pharmacien du : 27/10/2008

Synopsis révélateur de la tendance de fond qui porte à revaloriser plus nettement les fonds d'officines dès à présent et dans les années à venir ! :-P

Message édité par : ElGringo / 28-10-2008 17:54

Selon une étude menée par le BIPE (Bureau d'informations et de prévisions économiques),

le plan de réduction des dépenses de santé mis en place par les autorités publiques en France sur la période 2005-2007 a dépassé les objectifs : les économies de 2,75 milliards d'euros, réalisées notamment grâce aux génériques, aux baisses de prix, aux réductions de remboursements et à une gestion plus stricte des médicaments en milieu hospitalier, sont bien supérieures aux 2,2 milliards d'euros escomptés.

Le BIPE estime que, sur la période 2008-2012, pour éviter un taux de croissance des dépenses de médicaments compris entre 8% et 10%, les pouvoirs publics seront tenus de poursuivre leur programme de restrictions.

Cela passera en particulier par un développement des déremboursements.

Après l'instauration des franchises médicales, plus de deux cents médicaments sont en libre accès dans les officines, depuis cet été, pour favoriser l'automédication des Français. D'après l'Association des laboratoires pour une automédication responsable (Afipa), le marché de l'automédication, qui comprend à la fois les médicaments non remboursables et remboursables disponibles sans ordonnance, s'est développé de 4,4% en 2007 pour atteindre 1,9 milliard d'euros.

Début février, consulter un spécialiste sans passer par son médecin traitant pourrait coûter plus cher au patient. Aujourd'hui, une telle consultation est remboursée à 50% par la Sécu. Demain, ce devrait être 30%. :#

Comme les veinotoniques, suivra 0% et nous serons enfin arrivés au modèle Anglais, si longtemps décrié et redouté ! :-?

Trou de la Sécu : des prévisions toujours plus pessimistes

Le ministre du Budget, Eric Woerth, a révisé à la hausse mardi la prévision de déficit de la Sécurité sociale pour 2009, qui pourrait atteindre 15 milliards d'euros. Le Projet de loi de financement de la sécurité sociale (Plfss) 2009 prévoyait dans un premier temps une impasse de 11,4 milliards, déjà portée en janvier à 12,6 milliards d'euros.

« En 2009, le déficit public dépassera 4,4% du Produit intérieur brut (PIB) et celui de la Sécurité sociale frôlera 15 milliards d'euros », déclare Eric Woerth au site internet Capital.fr, en rappelant « qu’un point de masse salariale en moins c'est 2 milliards d'euros de déficit en plus »

La chasse aux milliards est ouverte ...

En cette rentrée épidémiologique, le silence entourant le PLFSS 2010 devient assourdissant.

pour la chasse aux milliards ,il semble que mr woerth en parle ,en ce moment : quelques comptes en Suisse sous controle ,parait il .Remarquez ,s'ils sont aussi controlés que les "niches" fiscales devaient etre revues à la baisse ... Tant qu'au PLFSS 2010 ,beaucoup de bruit pour rien ,peut etre ?