Le SML propose un C à 50 euros.

Et si la consultation était rémunérée à 50 euros en secteur 1? Une proposition que la SML a mis sur la table le 23 avril au cours de la réunion des partenaires conventionnels. Quelque peu «provocatrice», la demande du SML mérite d'être claire.

La création d'un acte médical «à haute valeur ajoutée» de l'ordre de 50 euros ferait sortir la valeur des actes de la logique actuelle qui consiste à ne pas les augmenter en raison de leur nombre et de la progression des volumes d'activités
Selon le Dr Cabrera, président du SML, «le C à 22, 23 euros ne permet pas une consultation cohérente.

Le médecin généraliste doit faire vite, il devient un bien de consommation courante de supermarché».

Cette nouvelle valeur permettrait ainsi aux médecins d'écouter, de diagnostiquer, d'avoir une approche plus approfondie et de faire de la pédagogie sur la prescription, de conseiller, de faire la prévention. Ce syndicat propose d'expérimenter ce projet sur «des créneaux d'honoraires programmés» ou pour «des pathologies dans le cadre des futurs contrats individuels à adhésion volontaire».

Ces contrats prévus dans le LFSS 2008 devraient stipuler les engagements mesurables de qualité mais aussi de modération de l'activité. L'initiative du SML ne ravit pas le Dr Martial Olivier-Koehret, président de MG France, qui plaide pour «la fin du paiement à l'acte exclusif».

Et pendant ce temps là, que demandent les syndicats officinaux ???
Ils offrent gratos le DP ! :-( dont "l'homologue" médical est en état de mort clinique ... ;-)

Houlà, attention, le DP, c'est la chose du conseil de l'Ordre, pas des syndicats. Et les chances d'obtenir des aides ont justement été plombées par le fait que l'Ordre a clamé que nous en avions besoin pour nous et que le DMP n'était pas encore repoussé aux calendes grecques. Et bien à partir du moment où nous décidons de démarrer la mise en place de cet outil en le présentant en premier lieu comme un besoin personnel et non pas comme une nécessité pour les autres et alors qu'un autre projet est en cours d'élaboration, allons réclamer des aides pour les améliorations d'équipement nécessaires ou autres...

Donc non seulement il y a augmentation des cotisations à l'Ordre sur ces deux dernières années (100€ au total pour les titulaires, par exemple), qui représentent l'effort à fournir pour financer par nous-mêmes le DP, mais il y a en plus la nécessité éventuelle de mettre à jour le matériel informatique ainsi que les connexions internet, pour bien faire.

Soit disant, dixit l'Ordre, les syndicats pourront discuter le bout de gras à l'occasion de... ??? enfin, en gros pas maintenant et quand ce sera trop tard... Alors forcément, la profession est habituée à l'autofinancement et contrairement à d'autres professions, elle est malgré tout toujours en tête pour ce qui est de se moderniser et de se doter d'outils toujours plus performants et tout ça pour pas un rond. Qu'est-ce qu'elle est bien cette profession.

Message édité par : Whoops / 25-04-2008 18:20

Exactement, si ce n'est que les syndicats auraient pu manifester un désaccord, une réprobation, un rejet des modalités du DP ? ;-)

Quand à la justification du DP pour des besoins personnels ... ce n'est peut être pas le plus judicieux ?

Disons que l'Ordre l'a réclamé, donc nous le payons.

Mais nous nous éloignons, mon propos originel était la revalorisation des actes médicaux ...

Le fait que la pierre angulaire de l'ODP soit la sauvegarde des intérêts de la santé publique en France et non ceux de la profession dont elle est le représentant institutionnel, selon leur propres propos, est une vérité acquise qui si elle mérite régulièrement des "piqures de rappel", ne saurait dans le cas du DP justifier la prise de position et la démarche observée. :#

Je viens de comprendre pourquoi le site de l'Ordre n'était jamais à jour sur le nombre d'officine... qu'est-ce qu'on va rire avec les licences libérées!