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La fin des marges arrières et les fonds de pharmacie en dessous de 50% du CA TTC#13224

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ManagerWhoopsBixente64bultus
campanule campanuleicon_post
e gouvernement veut faire la transparence sur les remises
La chasse au contrat de coopération est ouverte
Dans le cadre du budget de la Sécurité sociale actuellement en préparation, le gouvernement compte assécher les revenus provenant de la coopération commerciale entre pharmaciens et laboratoires. Un désastre pour le réseau, qui dépend désormais de cette ressource. Même si la solution semble imparfaite, les syndicats d’officinaux préféreraient plutôt un déplafonnement du taux de remises pour les médicaments génériques.
LA PROFESSION ne s’y attendait pas vraiment. Mais le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2014, présenté jeudi dernier, risque d’être particulièrement sévère pour l’officine (voir notre article en page 4). Car, au-delà d’une nouvelle contribution du poste médicament à hauteur d’environ un milliard d’euros, ce PLFSS pourrait également mettre un terme aux fameux contrats de coopération commerciale. Jusqu’à présent, en échange de prestations de services (PLV, distribution de leaflet, enquête…), les officinaux percevaient une indemnité financière de la part des laboratoires partenaires. Oui, mais voilà, l’État juge aujourd’hui que certains abus ont eu lieu. Et, depuis plusieurs mois, les limiers de la DGCCRF* épluchent les comptabilités d’un nombre grandissant de confrères. Pourquoi cette avalanche de contrôles aujourd’hui ? En effet, l’administration regardait habituellement d’un Å“il bienveillant ces pratiques tant qu’elles permettaient d’amorcer la pompe du développement des génériques. Mais elle n’avait jamais fait mystère qu’un jour elle récupérerait une partie des montants distribués, estimés à environ 30 000 euros en moyenne par officine et par an. Ce jour est arrivé.
Risque de fragilisation du réseau.
L’annonce a été faite la semaine dernière aux syndicats d’officinaux lors de leur rencontre avec le directeur de cabinet de Marisol Touraine : le PLFSS pour 2014 prendra en compte la « problématique » des contrats de coopération commerciale, indique en substance Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), à l’occasion de la « Journée de l’économie de l’officine » organisée la semaine dernière par le « Quotidien ». « Ce principe de prestations de services n’a pas à être remis en cause, il est légal », estime cependant Pascal Louis, président du Collectif national des groupements de pharmaciens d’officine (CNGPO). À condition, précise-t-il, que « la rémunération soit à la hauteur de la prestation de services effectivement réalisée ». Certes, mais c’est bien le principe même de ces contrats qui est aujourd’hui contesté par les pouvoirs publics (voir ci-dessous).
« Les contrats deviennent suspects et quasi impossibles à mettre en Å“uvre », s’inquiète ainsi Paul Gelbhart, de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Or, insiste-t-il, sans eux l’officine se retrouverait complètement fragilisée.
« Cette ressource est indispensable au fonctionnement de réseau », fait également remarquer Philippe Besset, vice-président de la FSPF, qui rappelle que ces revenus servent au développement des génériques, source d’économies pour les comptes publics, mais aussi pour une bonne part à l’acquisition de l’outil de travail des pharmaciens. Cependant, reconnaît-il, la réglementation n’est plus adaptée, et si on ne change rien, on prend le risque d’exposer la profession à un procès public.
Déplafonner les remises.
Afin d’éviter toute ambiguïté avec les contrats de coopération commerciale, l’USPO propose carrément de supprimer le plafond de remises de 17 % sur les génériques. « Ce plafond avait été mis en place au moment où le marché des génériques n’était pas encore stabilisé, explique son président, Gilles Bonnefond. Ce marché étant devenu mature, avec des laboratoires pharmaceutiques bien implantés, ce plafonnement n’est plus légitime. »
« On ne dit pas non, mais on reste prudent », indique pour sa part Philippe Besset. Pour le vice-président de la FSPF, cette proposition de dérégulation « a le mérite de la simplicité et permet de nous donner un peu de temps ». Mais il faut, selon lui, d’abord évaluer les répercussions sur les petites officines et les pharmacies rurales.
« Cela a ses limites, reconnaît Gilles Bonnefond. Mais il y a le feu. Si l’on veut sauver le réseau, il faut supprimer ce plafond de 17 %, car de nouvelles baisses de prix arrivent dans le PLFSS. »
CHRISTOPHE MICAS
* Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.
Le Quotidien du Pharmacien du : 30/09/2013
campanule campanuleicon_post
Salut,

Mes différentes interventions sur ce forum ou j'avais prévenu de ce risque ce confirme hélas beaucoup plus rapidement que je pensais.
Il est curieux que malgré le nombre de super professionnel (lafermexcel, pharmaco et bien d'autres ... ) qui intervienne sur ce forum aucun n'a prévenu les futurs acquéreurs de cela.

Pour une pharmacie moyenne (1 500 000 de CA HT), la perte sera d'environ 34 000 euros.
Vu qu'on acquiére les fonds à plus de 7 fois l'EBE, la perte est de 238 000 euros (15.86% du CA TTC) de valorisation qui part en fumée.
La CGP qui évaluait économiquement les fonds à 62.5% TTC passera sans doute son évaluation économique en dessous de 50% du CA TTC.

Pour m'amuser, j'avais étudié un cas précis dont je vous donne les hypothèses très favorable à l'officine :
- maintien du CA 1500 000 HT
- maintien de la marge 30%
- Hausse des charges (5% du CA HT aujourd'hui) et du personnel (15% avec salaire de 50 000 euros pour le titulaire et les charges) de 2% par an
- Emprunt 1 250 000 sur 12 ans à 3.25%
Ce qui donne un EBE qui passe de 150 000 euros à 75 000 euros au bout de 12 ans.
Une trésorerie avant impôt de -170 000 euros et après environ - 395 000 euros.

Constat malgré un choix d'hypothèse raisonnable la valeur de l'officine est divisée par 2 et il y a encore des dettes.
Avec un salaire de 50000 euros le titulaire s'il fait 50 heures en moyenne par semaine est payé au coef 500.
Il ne faut sous-estimé la problématique de l'accroissement des charges avec un maintien de la marge en euros.
Rien de réjouissant.

Est ce pour autant qu'il faut être pessimiste?
Ma réponse est non mais je le répéte vous devez acquérir le fonds au justre prix (prix économique) hors marges arrières.
Vous devez impérativement savoir de quelle manière votre marge sera constituée dans les années avenirs et vous comportez comme des chefs d'entreprise et non des pharmaciens timorés avec un oeil rivé sur le passé.

Bon courage

jyt jyticon_post
Menace régulière depuis des années avec au final une baisse des prix des génériques.
C'est de la politique et de la négociation, on brandit l'arme fatale pour finalement dire qu'on a été bien sympa avec les petits pharmaciens et que par contre, il ne faut pas qu'ils demandent de revalorisation.

C'est vieux comme le monde, je suis plus inquiet sur l'environnement économique en général que sur la santé des pharmacies.

Inutile de démoraliser pour rien les jeunes qui s'installent sur la file précédente et que je félicite à mon tour.
campanule campanuleicon_post
Il est vrai que vous êtes un investisseur et vous avez tout intérêt à faire miroiter un avenir radieux aux jeunes pharmaciens d'ou votre intervention pour nier l'évidence.
Bixente64 Bixente64icon_post
C'est pas bien de faire une vieux copié-collé d'un article publié dans une revue... Peut-être que le journaliste qui a, lui, écrit cet article ne verrait pas ça d'un bon œil...
Là où commence le découragement, se lève la victoire des persévérants.
rutuFoN rutuFoNicon_post
Ce qui est en train de disparaître c est juste la bulle spéculative sur les licences, 1500000 si tu l a acheter 200 000 tu vit bien et tu fais pleurer personne, par contre si tu a écouté trop ceux qui te disent que sa bougera jamais....patatra
rutuFoN Is dead l officine a eu sa peau
campanule campanuleicon_post
J'ai fait un copié-collé en laissant l'origine de l'article et non en me l'appropriant frauduleusement toutefois vous avez raison car seul des extraits sont autorisés.
Mais l'urgence de l'information m'a fait oublié le droit.
Merci

Pour revenir sur le fond de mon intervention, plusieurs pharmaciens ont été convoqués au commissariat suite à la visite de la DGCCRF et sont "et vont" être convoqués au tribunal.
C'est tout récent et non vieux comme le monde.
La négation de l'évidence et des faits sont l'apanaches de ceux qui ont quelque chose à perdre.

syncmaster syncmastericon_post
Attention quand même à ne pas interpréter trop vite, hein. Plus de contrat de coopération ne signifie pas forcément fin des remises.
Ne pas oublier que ces remises permettent de payer un salaire. Et que le gouvernement n'a pas besoin de 22000 chômeurs supplémentaires.
campanule campanuleicon_post
Je parle uniquement des marges arrières ou si vous préférez votre ligne dans le compte de résultat qu'on appelle "production de services".

Pour éviter de faire à nouveau prendre par la patrouille du modérateur, je vous invite à consulter l'article du lien ci-joint :
http://www.lequotidiendupharmacien.fr/index.cfm?fuseaction=journal.article&dartidx=452361

Dont voici un extrait :
Ce que cherche la DGCCRF

L’AFFAIRE est hors normes. Par ses proportions et parce qu’elle est l’une des premières du genre. Elle se veut sans doute aussi exemplaire… Un pharmacien installé en Bretagne vient de se voir adresser 491 contraventions de 5e classe, soit 1 500 euros par infraction, pour un total de 736 500 euros.

A chacun de voir
campanule campanuleicon_post
Que dit le PLFSS 2014 ?

Dans le cadre du PLFSS pour 2014, le gouvernement souhaite « instaurer une déclaration des remises accordées aux pharmaciens pour chacune des spécialités génériques ». L’objectif de cette mesure ? Accroître la transparence sur les remises obtenues par les pharmaciens afin de faire évoluer les tarifs des médicaments génériques sur des bases plus proches des prix réellement pratiqués par les laboratoires.

L'EBE moyen en pharmacie après rémunération du titulaire est de 11%.
Par ailleurs, l'EBE se mesure après le résultat d'exploitation donc après les salaires.
Votre intervention a peu de sens pour moi mais bon "médisez, médisez, il en restera toujours quelque chose".

jyt jyticon_post
Quand tu seras grand ou moins envieux et que tu auras subit les aléas de contrôles fiscaux, Urssaf, DGCRF..........qui ne sont que les aléas de la vie des entreprises, tu verras qu'avec de bons avocats, ça se dégonfle très vite.

L'investisseur.

PS : Ne revenant que très aléatoirement sur Pharméchange, dont j'apprécie pourtant au plus haut point dirigeant et modérateurs, je n'aurais sans doute pas l'occasion de te lire ou de te répondre à nouveau.
Je te prie de m'en excuser par avance.
campanule campanuleicon_post
Salut,

Nous avons eu deux pharmacies, un contrôl fiscal (par la brigade financière qui s'est bein passé) et nous avons une procédure en appel contre l'URSSAF et après avoir gagné en 1èere instance.
Donc je connais très bien le sujet. Par ailleurs j'ai un amis avocat avec qui je me suis entretenu sur différents sujets de la pharmacie vu qu'il exerce en droit des affaires.

a+
Manager Managericon_post
Bixente à raison.

Un copié collé in extenso d'un article sans l'accord de l'éditeur et du journaliste, n'est pas autorisé, d'autant que l'accès à cet article est soumis à inscription.

Vous pouvez tout à fait citer un article, même partager l'information mais pas copier un article qui est œuvre et à ce titre protégé par le code de la propriété intellectuelle.

Si on veut être respecté dans nos professions il faut savoir respecter celle des autres.
Les préparateurs qui aiment leur métier se retrouvent sur preparateur-en-pharmacie.com
PharmaFC PharmaFCicon_post
on s'y attendait et pour tout dire je trouve que cela a pris du temps pour des remises soit disant plafonnées à 17%...la loi est la loi...la permissivité n'a qu'un temps...même les génériqueurs le disait en "off" quand j'exerçais encore.....pour les nouveaux acquéreurs il va falloir maintenant enlever du CA la partie "production de service vendu " dans les bilans et compte de resultat, qui corresponde a ces remises génériques remises en causes maintenant...pour calculer les CA....et ne pas oublier de prendre comme reférence le CA HT...et non TTC.....décidemment les temps sont durs pour l'économie officinale...il ne se passe pas un mois sans une nouvelle attaque....le point positif c'est que les prix de cessions vont encore dégringoler.....
requindesbois requindesboisicon_post
Je ne vois pas ou est la bonne nouvelle concernant la baisse de prix de cession pour les officines.
De toute le prix de cession est corrélé à la rentabilité...
requindesbois requindesboisicon_post
Je ne vois pas ou est la bonne nouvelle concernant la baisse de prix de cession pour les officines.
De toute le prix de cession est corrélé à la rentabilité...
riep riepicon_post
@requindesbois

la plupart des jeunes se foutent de gagner 8000 euro/mois

on voudrait gagner même moins que la moitié en exerçant notre métier comme on l'entend dans notre boite.
petit investissement/ petit salaire (enfin petit pour un vieux)
becanne becanneicon_post
Bof... j'ai du mal à croire qu'on délaisse les officines française pour aller vers on ne sait quoi... changer un système sans le tuer...

Je crois que les pharmaciens ont un avenir.... pas trop mal.... les paramètres vieillesse et espérance de vie me permettent de penser ça.... :#
campanule campanuleicon_post
Salut,

Le prix de cession n'a jamais été corrélé à la rentabilité. Cette légende urbaine maintenue, par des pharmaciens dépassés (voir ceux qui espèrent vendre leur fonds à prix prohibitif) et des intervenants qui sont payés en pourcentage du prix de vente ou en intérêts, doit prendre fin.
Il y a eu trois phases :
- L'époque ou même un âne pouvait réussir en pharmacie grâce à une évolution de 5% des CA et avec 34% de marge. A ce momment là, tout diplômé avec quasiment aucun apport pouvait s'installer et l'opposition entre titulaire et adjoint était très faible.
- L'époque ou le risque s'accroissant les banques ont commencé à exiger des apports de plus en plus importants (la différence entre la valeur économique et le prix du fonds) et des cautions pour permettre au casino de continuer de fonctionner.
L'opposition entre titulaires et adjoints qui ne sont pas nés du bon coté de la barrière (fils de pharmacien ou de famille aisée) se cristalise.
- L'époque actuelle ou même avec un apport important, ne suffit plus à compenser la chute de rentabilité éjectant de facto les adjoints du marché de l'accession à la propriété et du marché du travail par une précarisation deur leur statut suite à la chasse aux coûts au sein des officines (le salaire d'un adjoint représente le salaire de 2 préparateurs). La rentabilité actuelle si on exclue les marges arrières sauf volonté de se suicider donne un prix des fonds de 50% du CA TTC.

La problèmatique qui se pose aujourd'hui est plus un blocage psychologique entre ceux qui vivent dans le passé et ceux qui veulent une transformation voir comme moi des assisses de la pharmacie pour qu'on fixe ensemble le fonctionnement de la pharmacie de demain.
Une opposition entre adjoint et titulaire serait stérile et contre productif. Nous pouvons alterner dans notre vie professionnelle les deux situations car je rappelle que nous avons le même diplôme (les médecins qui soient libéraux ou salariés ne se posent pas la question alors pourquoi nous devrions le faire).
La profession doit se réorganiser afin d'intégrer les diplômés notament par le développement de nouvelles missions rémunérées à son juste prix et non comme les AVK (40 euros de l'heure 2 fois 20mn plus le traitement administratif et le temps de convaincre au comptoir) alors que les médecins perçoivent au pire avec 4 visites de l'heure 104 euros).

Pour revenir au sujet oui c'est une bonne nouvelle que les fonds baissent hélas pas assez vite pour rejoindre la rentabilité réelle de l'officine.
L'objectif n'est pas de rendre gorge aux vendeurs (l'acquéreur d'aujourd'hui est le vendeur de demain) mais bien de permettre aux primo accédant de pouvoir s'installer dans des conditions correctes et de se battre à armes égales et d'assumer leur rôle d'entrepreneur.
Le problème s'est qu'il faut que quelqu'un assume la patate chaude de la surévaluation des fonds si vous avez une solution j'attends avec impatience vos propositions.

a+



paracelsus69 paracelsus69icon_post
Mais revenons aux chiffres …

Si j’en crois ceux de CGP, les prestations de service représentent à elles seules 14% de l’E.B.E. moyen, soit 28k€.

Or toujours d’après la CGP, sur la base d’un prix de vente de 83% du CA TTC pour une pharmacie moyenne de 1.665k€ (soit 1382k€), aujourd’hui le jeune pharmacien a un besoin de financement de 1.580k€ (en prenant des Frais/droit/BFR de 198k€ et un apport de 320k€, toujours d’après CGP). Ces 1.580k€ seront remboursés par des mensualités se cumulant à 125k€ par an.

Bref calcul … si 28k€ manque à l’EBE … et que le jeune installé ne veut pas diminuer ses revenus ou se séparer d’un collaborateur, alors il ne pourra se permettre que de rembourser 97k€/an ce qui représente un financement de seulement 1.226k€, or les Frais/droit/BFR restant identiques, cela donne un prix de vente de 1.028k€ soit moins de 62% du CA TTC !!

Bon, bien sûr, il peut diminuer son salaire et passer de 4100€ net (tjrs selon GCP) à 2400€ ! … ou augmenter son apport de 354k€ !

Ça fait rêver !
:-D
XoXo
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