Citation :
pharmaceutic
Évidemment...Lors de la dispensation d'une ordonnance il ne faut pas badiner avec la rigueur... Nous avons un rôle de santé publique à honorer.. Dans notre cas, nous appliquons le contrôle transversal... Ainsi, une préparatrice sort les médicaments, les fait valider à un adjoint qui court dans le bureau du titulaire.. À la suite de cela, s'il n'y a que des listes 2 il prend la décision de dispenser ou pas... S'il y a des listes1, il appelle le maire et la gendarmerie, ainsi une réunion est organisée afin de déterminer la validité de l'ordonnance.. Si jamais, il y a des stupéfiants on appelle le conseiller général qui se charge d'appeler le préfet.. Si il a le moindre doute, il contacte le ministre... Voilà je conseille à toutes les officines de mettre en place cette procédure et le rôle du pharmacien en sortira grandi..
Là où commence le découragement, se lève la victoire des persévérants.
Finalement, des fois, je t'aime bien Pharmaceutic ;-)
J'adore, aussi, les usines à gaz...
J'ai bossé, il y a quelques années, dans une pharmacie où chaque ordonnance devait porter le visa d'un pharmacien. Ainsi, après avoir dit le petit compliment d'usage à la cliente, jeté un œil (non avisé donc) sur la prescription, le préparateur irresponsable vaquait dans les tiroirs pour sortir les boiboites. Ensuite, il levait le doigt et attendait en faisant risette à la dame qu'un pharmacien (responsable) vienne relire l'ordonnance et vérifier si les boiboites sorties correspondaient bien à ce qu'avait grifouillé le toubib et si le paracétamol était compatible avec le Daflon. Le préparateur exécutait ensuite les (basses) tâches administratives (facturation ordonnancier, etc...) puis souhaitait une bonne journée à la dame qui repartait vers ses pénates munie de ses précieux médocs doublement validé. Mais le contrôle ne s'arrêtait pas là ! Car le titulaire, à temps perdu, reprenait l'ensemble des ordonnances pour vérifier les adjointes... (c'est là que le post de Pharmaceutic prend sa pertinence).
Facétieux, je prenais un malin plaisir à siffler le potard même lorsque j'avais une ordonnance avec deux boites de compresses.
Les jours de marché, je vous laisse imaginer le bordel qu'il régnait au sein de la boutique avec des pharmaciens débordés et des préparateurs souriants qui glandaient devant leur comptoir en attendant la validation du porteur du caducée. Le client, patient, lui, trouvait le temps long.
Au final, il y avait autant d'erreurs qu'ailleurs (pas moins...) car, débordés, les adjointes ne jetaient qu'un œil furtif sur le travail du préparateur, lui faisant, au final, confiance (nouveau mot pour certains ! ) et estimant que leur compétence (et le logiciel de contrôle) permettait de faire face.
Là où commence le découragement, se lève la victoire des persévérants.