Moi je crois sincèrement à une amélioration de la qualité et de l'efficience des officines, une fois cette petite période économique difficile passée.

La médecine progresse, les traitements se complexifient, donc la présence de pharmaciens tout le long de la chaine du médicament (labos, grossistes, hôpital, officine, etc...) deviendra plus que jamais de plus en plus indispensable.

La validation pharmaceutique, la pharmacie clinique, etc... sont en train de faire leurs preuves à l'étrangers comme en France (dans certains hôpitaux par exemple) en permettant une amélioration nette de la qualité des soins.

Aujourd'hui encore, 10% des hospitalisations dues à des erreurs médicamenteuses... preuve que les pharmaciens ont un rôle à jouer et qu'il y a encore beaucoup de progrès à faire.

De nombreux pharmaciens ont discrédité la profession en se contentant de gérer des montagnes de frics à s'en donner le torticolis. Cette époque étant définitivement révolue, je pense que les jeunes vont insuffler un nouveau souffle à cette profession en misant sur le professionnalisme, la qualité, et le travail scientifiques (nous sommes docteurs !!).

Les pharmaciens ont une importance cruciale sur la santé des gens : ce sont les derniers remparts entre le patient et le médicament, et ce sont les seuls à être spécialisés dans cette discipline, en apportant quelque chose qu'un médecin ou autre professionnel de santé ne pourra jamais apporter.

Un réseau officinal de qualité, c'est une amélioration nette de la santé publique et de l'efficience des dépenses. Voila pourquoi je crois en l'avenir sur le long terme.

Je suis complètement d'accord avec toi, mais c'est toute l'équipe officinale que cela concerne avec le pharmacien au centre du dispositif.

La branche officinale c'est environ 110 000 salariés dont environ 60 000 préparateurs, tu ne peux pas faire comme si nous n'existions pas.

Moi aussi je crois à l'avenir sur le long terme.

Oui toute l'équipe officinale bien sur. Avec une meilleurs distribution des rôles et un objectif commun pour tous : la qualité.

"De nombreux pharmaciens ont discrédité la profession en se contentant de gérer des montagnes de frics à s'en donner le torticolis. Cette époque étant définitivement révolue, je pense que les jeunes vont insuffler un nouveau souffle à cette profession en misant sur le professionnalisme, la qualité, et le travail scientifiques (nous sommes docteurs !!). "

Adjointe plus toute jeune (une bonne cinquantaine), j'essaye au quotidien d'insuffler professionalisme, qualité, et travail scientifique à mon boulot. Très preneuse et demandeuse de formations. Aimerais instaurer un système de contrôle qualité; des fiches de postes. Certaines de ces aspirations aboutissent (essentiellement les demandes de formations), d'autres non.
Juste pour dire que ce n'est pas une question d'âge.
Ni même de doctorat (hihihi mon diplôme date d'avant le doctorat en pharmacie !!)

Et aussi : ex-titulaire, je n'ai jamais "géré des montagnes de fric à m'en donner des torticolis"....j'ai eu plutôt des nuits blanches, des découverts bancaires, des revenus ridicules.
Très heureuse d'être adjointe maintenant :-D

Qu'en dites-vous les jeunes ????