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Pour ceux qui auraient envie de changer d'air#12261

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Pénurie de pharmaciens, salaires en forte augmentation, rareté des assistants techniques en pharmacie, formation non adéquate… Recruter du personnel représente un véritable casse-tête pour les pharmaciens propriétaires.


« On aurait besoin de 1000 pharmaciens », estime la présidente de l’Ordre des pharmaciens, Diane Lamarre. Au lieu de cela, 385 diplômés sortent chaque année de l’Université Laval et de l’Université de Montréal, les deux établissements qui forment des pharmaciens au Québec.


En comptabilisant ceux qui sont réellement disponibles et les départs à la retraite, ce sont seulement 244 pharmaciens qui sont arrivés sur le marché du travail en 2011. Or, « il faudrait de 400 à 500 diplômés par an pour combler les besoins », s’alarme Albert Falardeau, pharmacien propriétaire et président de Familiprix.


Pourtant, les deux cohortes d’étudiants en pharmacie ont été augmentées au cours des cinq dernières années. L’Université Laval compte 180 étudiants contre 100 auparavant et l’Université de Montréal 205 contre 130.


Mais ce n’est pas suffisant. «La situation est moins critique qu’il y a quelques années grâce à la hausse du nombre d’étudiants, reconnaît la présidente de l’Ordre, mais comme il existe de nouveaux créneaux, la demande va croître.»


Les besoins vont grandir en raison de la Loi 41, qui amènera les pharmaciens à jouer un plus grand rôle dans les soins de première ligne. La volonté du gouvernement de multiplier le nombre de Groupes de médecins de famille (GMF) auxquels devraient se joindre des pharmaciens va également contribuer à accentuer la demande.


Or, il manque déjà de 400 à 500 pharmaciens aujourd’hui dans le secteur hospitalier, selon l’Ordre, et les pharmacies qui ont pignon sur rue n’en ont pas assez non plus. À tel point qu’elles doivent avoir recours à des pharmaciens remplaçants, dont les salaires ont fortement augmenté ces dernières années.


Recourir aux pharmaciens étrangers


«Le défi principal des pharmaciens propriétaires, c’est la gestion des ressources humaines », affirme Vincent Forcier, directeur aux affaires publiques de l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires (AQPP).


Pourtant, il n’est pas prévu d’accroître le nombre d’étudiants, les deux universités travaillant déjà au maximum de leur capacité et les terrains de stage étant saturés.


Pour combler les trous, « on a recours aux candidats étrangers », indique Diane Lamarre. Un accord de reconnaissance mutuelle des qualifications avec la France, qui permet aux pharmaciens français d’accéder plus facilement à la pratique au Québec (examen et stage de quatre mois,) commence à porter ses fruits : 11 d’entre eux ont obtenu le droit de pratiquer en 2012.


Par ailleurs, les premiers diplômés d’une toute nouvelle cohorte composée uniquement de pharmaciens étrangers (une trentaine) sortiront de l’Université de Montréal, en décembre, après 16 mois d’études.


«On pense que ces mesures permettront d’amener de nouveaux pharmaciens qualifiés sur le marché québécois », assure Diane Lamarre.

http://www.lesaffaires.com/dossier/les-pharmacies-au-quebec--un-secteur-en-mutation/1000-pharmaciens-recherches/551318


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