effectivement, l'officine n'attire plus, hormis ceux qui peuvent aligner 100 000-200 000 euros d'apport...mais il n'y a pas que l'obstacle financier, il y a aussi l'image et l'interet du métier de pharmacien adjoint qui rebute...actuellement, un pharmacien adjoint n'est qu'un super-préparateur et son rôle dans l'officine est flou..d'autre part ses perspectives d'évolutions de salaire et de plan de carrière sont quasi-nulle....ce qu'il y a de bien avec le net, c'est qu'avec la multiplication des blogs, sites, l'information circule comme jamais...plus personne ne peut ignorer le marasme dans lequel est plongée l'officine...crise économique, crise des vocations, mal-être des salariés...l'officine doit se remettre en question, vis a vis des pouvoirs publics et des organismes sociaux qui lui demandent toujours plus d'efficience, d'économie, de professionnalisme...en gros de justifier son monopole et ses confortables revenus dans un pays rongé par la dette....la remise en question doit aussi avoir lieu en interne, vis à vis des salariés et des futures générations de pharmaciens à qui il faudra offrir de bien meilleurs conditions de travail et d'entrée dans la profession....on ne peut pas continuer de faire faire les mêmes taches aux préparateurs et aux pharmaciens avec des salaires différents...il faut des états généraux de l'officine, clarifier les rôles et devoirs de chacun...changer le statut du préparateurs en commençant par changer son nom....le préparateur doit devenir un assistant technique en pharmacie comme dans de nombreux pays et ses prérogatives doivent évoluer...tout comme celle du pharmacien adjoint.....ce n'est que par cette refonte totale de l'organisation de nos officines que nous redonnerons le moral aux salariés et que nous susciterons de nouvelles vocations....