on comprend bien l'intérêt purement mercantile du pharmacien titulaire... mais l'intérêt du patient et plus largement celui de la préservation d'un système de santé fragile (de par ce type d'interprétation, ces failles largement exploitées par tous les "professionels de santé" ) peut être posé.

Pensez vous vraiment que les médecins connaissent tous les conditionnements de tous les médicaments ?!!!

Quand on fait 6 ans d'étude on est sensé parfois être intelligent et ne pas raisonner à court terme pour vendre de la boiboite.

Message édité par : PoLoGwADa / 19-07-2011 09:27

Mais enfin Polo, c'est le monde à l'envers!
Ca devrait donc être au médecin de prescrire son traitement en fonction des conditionnements existants?
Si vraiment tu veux parler économies, alors quid des conditionnements de Ritaline par boites de 30, alors que la délivrance est limitée à 28 jours? Et là ça ne choque personne de déconditionner tous les mois les 2 comprimés de trop???
Ose me répondre que tu ne factures que les 28/30emes du prix à la sécu :#

Comme toujours on tape sur le pharmacien mais les médecins qui prescrivent "à la louche", en plus grande quantité que ce dont le malade a besoin, ça c'est normal, c'est pas de leur faute, ils ne peuvent pas tout connaître...

:=!

Parce que la quantité dont le malade a besoin, c'est donc forcement la quantité présente dans une boite? :#

Lavrille, tu n'as pas compris...
Le problème ce n'est pas l'inadaptation des conditionnements aux prescriptions, c'est l'inadaptation des prescriptions aux besoins du patient.
Dans notre exemple dejà cité: quand le patient a besoin de 14j de traitement et que le médecin prescrit 15j.

D'où ce que je disais: si le malade a besoin de 14 jours de traitement, le médecin doit prescrire pour 14j ET PAS 15!

Et...pourquoi 14 jours et pas 13?!! ;-)

Et si on a vait gardé la calendrier révolutionnaire et sa semaine de 10 jours, il est certain que la physiologie des Français se serait adaptée pour avoir besoin non plus de 7 ou 14 jours d'AINS, mais de 10 ou 20 jours...

Non. Je facture en effet la boîte entière. Mais si je réutilise plus tard les 2 comprimés restant, je ne les refacture pas. Ce qui finit par revenir au même...

Salut,
ça complique pas un peu les choses de procéder comme ça? Comment tu fais pour délivrer des unités de prise, sans les facturer mais avec numéro d'ordonnancier et balance des stups informatisée? Est-ce que ton logiciel permet ça (prix=0€)ou est-ce que tu est obligé de tenir un ordonnancier des stups et une balance sur papier?
Chez moi, mon logiciel (Cadu****) permet de rentrer la délivrance en unités de prise et calcule tout seul le prix en conséquence... ça facilite la vie car tout est automatisé.




Les 14j, c'était pour l'exemple... ça marche aussi avec 9 ou 17 ou ce que tu veux...

Celà dit des conditionnements par multiples de 7 ça permet d'adapter plus finement que par multiples de 10, non?

Message édité par : syncmaster / 21-07-2011 19:24

La dernière fois que j'ai eu à facturer uniquement des unités déconditionnées, c'était avec Prim-o-ris. J'ai effectivement facturé une boîte à 0€ ; en ordonnance hors tiers-payant ; en indiquant le nombre d'unités délivrées pour l'ordonnancier informatique et imprimé le tout sur l'ordonnance pour le numéro d'ordonnancier.

Ca me semble plus normal que de facturer deux fois une boîte que je n'ai achetée qu'une fois...

J'ai reçu cette ordo au comptoir aujourd'hui :

c'est pas pour quelqu'un qui est placé et qui sort de son institution ? J'ai de temps ten temps ce genre d'ordo pour 3 jours ou un nombre de jours farfelu. Pour 3 jours, on donne des boites de 30, la personne en rentarnt dans son institut redonne les médocs restants, et si elle ressort quelques temps plus tard, rebelote, ordo un samedi après midi pour le week end.

C'est une ordo de sortie de clinique, et au niveau durée traitement et conditionnement indiqué par le toubib c'est un peu la fiesta ...

Le médecin prend la première ligne que le logiciel lui propose. C'est un peu comme les plombiers et les serruriers dans les annuaires. Les premiers dans l'ordre alphabétiques sont rarement les bons.