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Posté : 10-09-2014 14:16

Si on veut se placer sur la problématique du seul prix, même en partant d'un exemple où les médicaments sont chers comme en Italie, une baisse de prix similaire entraîne comme je le rapportais dans l'estimation haute un gain de pouvoir d'achat de 554 M d'€, soit pour une population de 65,85 M selon l'INSEE un gain de 8,41 €/habitant/an.

Une nuit d'hospitalisation dans le service des urgences pour intoxication médicamenteuse, ça coûte combien maintenant ? Dans les 1500 € ?

Les médicaments sont toujours délivrés par des pharmaciens en Italie ? Oui, et il y a toujours un pharmacien dans les parapharmacies Leclerc, n'est-ce pas ? Qui d'ailleurs ne fait que du comptoir et pourra s'occuper de tous les clients venant se procurer des médicaments bien sûr.
Et d'ailleurs, si par le plus grand des hasards il ne peut pas les délivrer lui-même ces médicaments, quel diplôme sont sensés avoir les employés qui le feront sous son contrôle effectif(TM) ?

Bon ok, on est d'accord qu'en fait, le problème n'est pas de faire plaisir à la population en souhaitant lui octroyer moult monnaie sonnante et trébuchante. L'avantage d'une telle mesure serait au moins enfin de savoir quelle valeur représente une vie humaine, en réalisant le rapport : (554 M d'€ - coût iatrogénique généré) / nombre de décès supplémentaires qu'engendrerait une telle réforme.
Ca faisait un moment que je me posais la question.

Au fait, attention quand même, les pré-projets servent aussi à tâter le terrain.

Message édité par : Whoops / 10-09-2014 14:25

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