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Marinela

Forum » » L'installation » » comment creer son apport?


Posté : 31-10-2009 18:26 icone du post

Citation : PoLoGwADa
A lire cela, je ne sais pas si le titre : « pharmacien d’officine : un métier d’avenir » est si bien choisi que cela....
Les licenciements de plus en plus fréquents des adjoints,la crise persistante, l'asphyxie progressive des petites structures qui sont destinées à "fusionner" (ou plus simplement fermer..), les problèmes d'installation liées au rachat de licences qui ne s'achetaient pas il y a encore peu, les baisses de marges, le système de SEL qui permet de maintenir des prix élevés, et qui permet aux anciens, "confrères multipropriétaires avides de croissance externe" de gagner toujours plus, même sans travailler etc...

L'Avenir il est où pour les jeunes dans tout ça ?


à tout mélanger on finit par ne plus rien comprendre ; nous sommes confrontés à plusieurs problèmes de nature différente :

1. la necessité de réduire le nombre d'officines, et par la même, du nombre de titulaires parceque la marge se réduit progressivement. IL suffit de regarder le cout relatif de la distribution de médicaments avec l'Allemagne et la Grande Bretagne pour comprendre qu'on est pas dans les clous et que le dérapage des dépenses de santé depuis les 90's doit être enrayé, entre autre sur le médicament. Là, c'est la puissance publique qui décide et gauche ou droite, elle le fera, que ca plaise ou non ...

2. la part croissante de la rémunération du capital dans l'acquisition d'une officine dont les prix ne suivent pas immédiatement la réduction de marge. Les conséquences vous les connaissez, apport plus important, montage de SEL, etc ... La dessus, il faut laisser faire le marché qui va se réguler. IL y a des officines dont les prix baissent deja, et qui ont de bonnes capacités de rentabilité. POur les autres, c'est le même principe que le marché de l'immobilier, les vendeurs finiront par baisser les prix. Nous ne sommes pas dans une économie de "démocratie populaire", donc l'Etat ne se mêle pas de réguler le prix de cession des pharmacies. c'est à la profession et elle seule de s'en soucier.

3. le métier de pharmacien gérant , c'est pharmacien ET gérant. Pour le premier , c'est bac + 6, très bonnes facs, parfait. Pour le second, c'est rien du tout. Evidemment vu le (1) et le (2), il faut développer ces capacités, soit dans l'association avec de plus anciens, soit en commençant pas des pharmacies plus faciles. De toute manière il ya des pharmaciens diplomés qui n'ont pas la capacité à devenir gérants, on est plus dans les années 70's .

Je pense que chacun d'entre-vous, les jeunes, doit avoir sérieusement ces trois aspects "problématiques" à l'esprit s'il s'estime destiné à devenir gérant d'une pharmacie.

Cet article provient de Pharmechange
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