website logo
Auteur
avatar
zamaiev

Forum » » L'installation » » 1 ere installation : tranche de vie ....


Posté : 27-09-2009 23:13 icone du post

Ca fait maintenant un petit moment que je fréquente plus ou moins assidûment ce sympathique forum qui m'a bien aidé la construction de ma carrière, j'espère à mon tour vous faire profiter de ma petite expérience.

Aprés des études à lille je suis "monté" à Paris, pour rejoindre ma femme qui elle a entamé une carrière dans l'industrie en Affaires réglementaires.

Je ne vient pas d'un milieu aisé , ma femme non plus, on a donc galéré au début , trouver un logement convenable a été épique et malgré les loyers exorbitants de la banlieue ouest, nous avons pu économiser pendant deux ans puis investir dans notre resisdence principale (sans apport autre que les frais), ce qui a constitué une étape clef dans l'issue finale.
J'ai pour ma part à travers les stages , jobs d'étudiants puis assistanat testé tous les types de pharmacies existantes : petites , moyennes , grosses , trés grosses , rurale , quartier et centre ville. Et ce qui me correspondait le mieux était la pharmacie rurale de bourg, ce qui a orienté notre choix plus tard.
Ma femme quant à elle a fait carrière en AR et aprés 2 brillantes promotions elle est arrivée à un tournant : licenciement avec un petit pactole ou mutation à l'étranger.
Aussi longtemps que je me souvienne , il n'y a pas un jour ou je n'ai pas pensé à m'installer.
Ma femme appris son plan social en novembre 2007, aprés quelques recherches infructueuses en mai 2008 nous visitions et trouvions notre perle rare. En juin offre déposée pour le fonds et les murs (habitation comprise), en juillet elle fut acceptée et le" 1er compromis" fut signé le 15 aout 2008.
MA femme fut lienciée le 30 juin et commenca dans la foulée son stage officinal (rénuméré par l'entreprise en congé de reclassement

Mais les banques qui étaient chaudes en juillet (aprés un premier sondage primordiale) pour nous financer, à notre retour de vacances en septembre les choses eurent bien changées...Le cataclysme financier était passé par là et crise immobilère était à son paroxysme.
La vente de notre appartement constituait une bonne partie de notre apport et les prets relais étaient devenus indésirables...
Finalement , à quelques jours de la date butoire, une banque , et surtout un homme nous a fait confiance et a pris le risque de nous financé.
Le DR interfimo du Nord pas de calais avec qui j'avais eu un entretien qui s'était merveilleusement bien passé (j'étais au taquet) à convaincu sa hiérarchie .Le deuxième compromis fut donc signé .
Le comptable F-i-d-u-c-i-a-l et l'agence de transaction ont pesé de tout leur poids dans la décision finale.
J'ai donc malheuresement eu qu'un financement possible et donc peu de marges de négociation, mais grace aux petites ficelles du site j'ai peu négocié une assurance pas trop chère et un taux de credit revu à la baisse 2 fois : 4.05 TEG/12 ans pour une installation début fevrier 2009.
Nous avons donc acheté une pharma rurale dans la région natale de mon épouse (donc connue) un peu plus de 88% du dernier chiffre d'affaire (1.7 ME) et à environ 5 fois l'EBE retravaillé.
Notre apport était de 250 KE , dont 100 KE constitué de la vente de notre appartement , 50 KE "prété " par la famille , et 100 KE de prime de licenciements et économies.
Les murs sont achetés sans apport.

Je n'ose pas vous raconter le montant total des traites (emprunt de la 1ere résidence, prets relais, pret de la pharmacie, pret des murs) que nous avons remboursées pendant les mois qui ont précédés la vente de notre appart....
Finalement l'épine est enlevée le 30 juin , aprés une baisse de 15 % par rapport au prix de vente initial.
Ma femme ayant déposé un dossier d'ACCRE nous avons pu bénéificier en plus d'une capitalisation de ses ARE qui nous permettront de rembourserune bonne partie de la dette familiale dans quelques mois .
Pour finir nous avons choisi d'acheter sous forme de SELARL , à 50/50 , pour nous permettre d'avoir un train de vie normal, d'ailleurs la banque avait épuchelé notre facon de vivre à travers les relevés de banque et ne nous prettais que si notre train de vie ne baissait pas trop !
Et maintenant je suis comblé, j'adore ce que je fait , et même si je travaille vraiment beaucoup ( je suis de garde un jour sur 3 en semaine, et ma femme est en fin de grossesse ...) le temps passe vite ,ma vie a vraiment changé et comme j'ai tellement désiré en arriver là je savoure chaque jour qui passe.
J'ai la faiblesse de croire qu'il existe toujours une chance de réussir pour ceux qui en veulent vraiment, bien sur j'ai eu un peu de chance dans mon parcours , mais il ne faut perdre de vue que la chance ca se mérite et ca se provoque. Et quand je regarde autours de moi, beaucoup de mes anciens camarades de fac sont arrivés au même but , pas toujours dans les mêmes conditions , mais ils y sont arrivés quand même.



Cet article provient de Pharmechange
https://www.pharmechange.com/viewtopic.php?topic=8296&forum=16