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olihulk

Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » assistant&adjoint, ce nétait pas prévu


Posté : 29-09-2010 11:50 icone du post

Entièrement d'accord avec East sur son point de vue concernant l'inconfort du statu de salarié.

Par contre je suis évidement bc plus pessimiste concernant l'avenir de la pharmacie libérale à taille "humaine", et également très pessimiste en général sur notre belle économie occidentale déclinante, mais bon. Mais c'est vrai que c'est une question de tempérament.
Cependant je crois pas qu'on puisse dire que la pharmacie dans le contexte actuel à de beaux jours devant elle. Y'a qu'à observer avec quelle panique les pouvoirs publics tapent dessus en vain avec une sécu prête à s'effondrer, cf tout récemment. Puis j'entends de plus en plus parler de Petites Officines en dépôt de bilan ou qui ne se rachètent plus (surtout avec des prix défiant toute décence), preuve que le malaise s'est transformé en crise, avec le paradoxe totalement absurde et malhonnête de faire rentrer plus de diplômés dans le marché du chôm... du travail, pardon.

Je crois par ailleurs que ce qui va vraiment nous tuer (salariés et titulaires)
plus que la crise, que la mort de la sécu (réellement sociale), de la paupérisation de la classe moyenne, c'est notre mépris voire haine les uns envers les autres. Cela a profité à certains pour devenir des chefs de meutes mais l'inconvénient majeur de ce genre de raisonnement (et c'est ce qui se passe avec l'ultralibéralisme planétaire) c'est qu'à court ou moyen terme, les loups finissent par s'entredévorer jusqu'au dernier.

Je salue donc le courage de ceux qui s'installent aujourd'hui sans biscuit mais je regrette encore que pour cela il faille encore et toujours se battre non seulement contre les multiples obstacles financiers, juridiques, professionnels et humains (les conseilleurs verreux !), mais également contre ses confrères.
Dans le domaine de la santé, il n'y a vraiment que notre métier qui soit autant l'incarnation de la jungle. Je ne rencontre cette animosité sordide ni chez les médecins libéraux, les kiné, les infirmiers etc... car sans pour autant s'adorer, ils respectent la présence, le statu et la place de l'autre.

En tout cas, je me désolidarise entièrement de ce type de comportement fratricide. J'ai choisi d'être pépère, de me prendre la tête le moins possible, mes dents en dépit de ne pas rayer le parquer me sert à mastiquer de la bonne chair et éventuellement à les montrer si d'aucun empiète sur ma dignité, qui est le seul et vrai trésor de l'homme qu'on ne devrait jamais céder à aucun prix.



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