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galak
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Forum » » L'avenir du métier de pharmacien adjoint » » APPEL A LA PHARMAREVOLUTION
Posté : 08-02-2016 22:40 
1 SUPPRESSION DEFINITIVE DU QUORUM A L INSTALLATION
Finalement ce raisonnement ne changerait pas grand chose il y aurait de plus en plus de pharmacies dans les villes et centre-ville, ça ne règlerait en rien le problème des campagnes (on le voit actuellement avec le problème de la désertification médicale, l'exemple est criant).
2 REDUCTION DE 50 % DU NUMERUS CLAUSUS
A moins de le mettre en place sur 3 générations, c'est déjà trop tard.
3 INTERDICTION POUR UN PHARMACIEN DE SALARIER UN AUTRE PHARMACIEN.
Et pour les pharmaciens qui n'ont pas envie de s'installer et préfèrent avoir un emploi de salarié stable? (dans le sens où la pharmacie dans laquelle ils travaillent leur convient en terme de salaire, ambiance de travail, trajet etc)....
4 OUVERTURE DU CAPITAL DES OFFICINES DE 25 % AU MAXIMUM AUX GROSSISTES, AUX LABORATOIRES ET AUX GROUPEMENTS.
Il ne faut pas croire que l'arrivée d'investisseurs extérieur arrangerait les choses, il ne faut pas les voir comme des qataris dilapidant leurs pétrodollars pour satisfaire leurs lubies, au contraire!
Je connais pas mal de pharmaciens voulant investir et pas mal de jeunes voulant se lancer, le marché de la transac est plutôt atone effectivement mais c'est plus lié à un manque de visibilité ( les règles changent toutes les 2 secondes, baisse de prix à tout va, changement de mode de rému et en plus la menace de la chute du monopole)plutôt qu'un manque de fonds (c'est également pour cela que les banques financent de moins en moins).
En ajoutant le fait que certains titulaires sont complètement déconnectés de la réalité actuelle quant à la vente de leur fonds de commerce....
5 OUVERTURE DU CAPITAL DE 10 % AU MAXIMUM AUX PREPARATRICES ET PREPARATEURS AVEC BP
Cela veut dire que pour le pharmacien qui reprend la majorité des parts finalement aura encore moins son mot à dire?
Quid du salarié qui "se barre en couille"? Ca peut arriver malheureusement.
Il faudrait peut-être changer la convention collective pour leur permettre un avenir meilleur à condition que cela soit réalisable vis-à-vis de l'activité et de la rentabilité (une pharmacie reste en premier lieu une entreprise).
8 POSSIBILITE DE CREATION DE MINI CHAINES DE PHARMACIE RURALE...
Les "mini-chaines" sont déjà possibles, n'importe où d'ailleurs, à partir du moment où un titulaire peut investir dans une autre pharmacie.
9 -10 vente par internet et livraison autorisées
Livraison et frais kilométriques par la sécu, faut pas rêver ni l'espérer, ne perdons pas de temps et passons à autre chose!
11 CLASSEMENT DE L'ORDRE DES PHARMACIENS SUR LA LISTE DES SECTES HAUTEMENTS DANGEUREUSES.
Ca permet au moins d'avoir le rôle de garde-fou, maintenant ce serait pas mal de le voir un peu plus impliqué dans la défense de la profession (notamment vis-à-vis des attaques extérieures).
Je te rejoins sur l'idée d'une "profession commerciale très particulière" (voilà pourquoi l'ordre doit rester en place) ca ne sert à rien de se cacher derrière son petit doigt.
La prise en charge médicamenteuse n'est qu'une des facettes de la prise en charge et ne constituent pas a elle seule une prise en charge médicale: effectivement mais dans certains cas les connaissances d'un pharmaciens peuvent être tout à fait adaptées, pas forcement besoin d'ausculter (ça c'est l'essence même du taff du toubib). Les patients poussants les portes des pharmacies ne viennent pas que chercher des boites de médicaments (c'est peut être ce dont certains pharmaciens ne se rendent pas compte).
Alors une énième fois opposer les pharmaciens et les médecins surtout sur ce sujet là.... Je ne vois pas bien où tu veux en venir, c'est justement en ayant ce genre de mentalité que les choses ne bougeront pas.
Merci à toi en tout cas pour avoir daigné prendre un peu de ton temps pour pouvoir répondre à mes questions.
ciao!
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