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preppharma

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Posté : 08-09-2003 18:03 icone du post

Evolution d'une profession.


De tout temps, l'art de Pharmacie est pratiqué par l'homme. La transmission de la science pharmaceutique et le savoir faire ont traversé les siècles. Des "maîtres de la médecine" comme Hippocrate, avaient déjà besoin, 400 ans avant JC, de ses "aides" pour préparer les remèdes dictés par leurs supérieurs. Les premiers préparateurs en Pharmacie étaient nés&_#8230;
Mais il a fallut attendre 1873 pour la mise en place "officielle" du premier certificat d'instruction pratique pour accéder au titre "d'aide Pharmacien". En 1907, le ministère du travail validera le terme de "préparateur en Pharmacie". Le statut actuel du préparateur en Pharmacie, est malheureusement resté inchangé depuis sa création le 24 mai 1946. Certes, quelques modifications sont intervenues, comme en juillet 1977 avec la naissance du Brevet Professionnel (BP) du préparateur en Pharmacie. Plus récemment, en 1997 le BP a subit une rénovation, injuste à mes yeux, avec le mise en place d'un nouveau référentiel(sans nouveau changement de statut).
Avec la suppression du CAP et de la mention complémentaire, on demande aux nouveaux élèves d'être titulaire d'un BEP sanitaire et social ou d'un BAC. Jusqu'à présent cela me semble normale et justifier(peut moins pour le BEP) en raison du programme. Juste aussi, avec des responsabilités grandissantes qui interviennent quotidiennement dans notre profession. En effet notre rôle, au sein de l'officine, a changé depuis les années 70, nous ne sommes plus cantonné derrière notre préparatoire a exécuter des formules prescrites. Aujourd'hui toujours sous la responsabilité du pharmacien(ce qui est logique et le restera) nos taches ont évolué en de nouvelles responsabilités et à mon avis celles-ci ont augmenté considérablement. Se retrouver derrière un comptoir à dispenser une ordonnance médicale ou à promulguer des conseils thérapeutiques a des patients, est-ce à la portée de tout le monde? A l'origine ce travail revenait exclusivement au pharmacien, mais l'accession des soins a l'ensemble de la population, nous avons fait appel aux préparateurs dévoués.
Le point de vue qui me semble injuste se situ dans le nouveau référentiel, plus précisément le niveau du diplôme qui est resté le Brevet Professionnel. Je me suis renseigné auprès du rectorat de Lille sur le niveau du nouveau BP, il est de niveau IV au même titre que le BAC.
N'aurait-il pas été plus logique, de créer un nouveau BTS? (Brevet de Technicien Supérieur). Comme le BP, cette formation a l'avantage de se faire en alternance et surtout de niveau III, ce qui serrait plus logique dans notre métier. De plus, l'obtention de ce diplôme nous permettrait une meilleur évolution de carrière, puisque nous pourrions accéder a des DU(Diplôme Universitaire).
En conclusion, en 1997 la création du nouveau référentiel n'a pas été suffisamment réfléchit, mais étions nous là? Il aurait peut être fallu changer le statut de préparateur en Pharmacie inchangé depuis 1946, au lieu de modifier le BP. Le diplôme actuel ne correspond plus à la réalité d'aujourd'hui.
Je vous invite a réfléchir sur un nouveau statut de notre joli et agréable métier. Ensemble, nous pouvons devenir un organe consultatif lors des prochaines décisions législatives nous concernant.
C'est peut être une idée utopique, mais si nous travaillons pas ensemble, Qui va le faire?

Cet article provient de Pharmechange
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