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Posté : 19-04-2010 16:43 
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Le trafic de faux médicaments plus rentable que la vente de drogue
[ 16/04/10 ]
Le Conseil de l'Europe est à l'origine de Médicrime, un instrument juridique contraignant qui vise à renforcer la lutte en criminalisant la contrefaçon.
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Six mois après l'Appel de Cotonou lancé par Jacques Chirac au Bénin en faveur de la lutte contre les faux médicaments, l'Europe prend le relais. Sous l'égide du Conseil de l'Europe, une conférence internationale se tient depuis hier et jusqu'à ce soir à Bâle afin de présenter la convention « Médicrime », destinée à renforcer la lutte contre la contrefaçon. Il s'agit de se doter, pour la première fois, d'un instrument juridique contraignant en criminalisant la contrefaçon, mais aussi la fabrication et la distribution de produits médicaux mis sur le marché sans autorisation.
Le chantier est immense. Si les circuits traditionnels des pays riches ne sont quasiment pas concernés (la contrefaçon représentant moins de 1 % des médicaments vendus, selon l'OMS), ce n'est pas le cas de l'Afrique et de certaines zones d'Amérique latine ou d'Asie. Comme en Chine, où un antidiabétique contenant 6 fois la dose de glibenclamide a causé l'an dernier la mort de deux personnes et en a envoyé neuf autres à l'hôpital. Ou encore en Tanzanie, où des boîtes d'antipaludéen Metakelfin, insuffisamment dosé en principe actif, ont été découvertes dans 40 pharmacies.
Commerce sur Internet
Au jour le jour, ces pratiques sont combattues par différentes associations, notamment la Fondation Pierre Fabre, qui en a fait l'un de ses grands axes d'intervention, en sensibilisant aux dangers des faux médicaments et en favorisant les circuits de contrôle. Au total, la contrefaçon concernerait 10 % du marché pharmaceutique mondial, et 30 % des médicaments vendus en Afrique. La proportion dépasse même les 50 % dans le cas des produits vendus sur Internet, selon l'OMS.
Du coup, les Etats occidentaux ne sont pas épargnés. Du Xenical (contre l'obésité) sans principe actif a ainsi été découvert aux Etats-Unis en 2007, provenant de sites Web hébergés hors du territoire américain. Lutter contre ce phénomène est d'autant plus ardu que l'expansion des échanges mondiaux entraîne des pratiques difficiles à réglementer (recours aux courtiers, zones franches, etc.). Sans oublier qu'il s'agit d'une pratique lucrative : le trafic de faux médicaments serait 25 fois plus rentable que la vente de drogue.
Source: Les échos du 19/04
http://www.lesechos.fr/info/sante/020480755423.htm?xtor=RSS-2055 a>
25 fois plus rentable que de la drogue...
De quoi vous plaignez-vous? :p
Blague à part, c'est dramatique comme situation.... heureusement que chez nous, les procédures de controle sont "bonnes"...
Message édité par : RabinOvitch / 19-04-2010 16:44
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