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Posté : 06-12-2014 18:29

On délivre des génériques par mesure d'efficience : la meilleure qualité possible au moindre coût. Ca fait partie des missions des professionnels de santé.

Et non, on obéit pas à la sécu : premièrement les conventions tiers-payant contre génériques sont signés par nos syndicats qu'on a élu, deuxièmement un professionnel de santé est libre de ne pas signer la convention avec la sécu. Donc on obéit pas à la sécu, on signe un contrat avec des obligations des 2 côtés (sécu et pharmacien).

Moi ce qui m'énerve, ce sont les pharmaciens qui disent "demandez à vote médecin de mettre NS si vous ne voulez pas de génériques", "oui je comprends bien que le générique ne marchait pas avec le beau-frère de la soeur de votre père, mais on a pas le choix...".

Et dernier point important, on peut facteur un princeps en tiers-payant sans mention NS, si on estime que cela peut présenter un risque pour le patient. Il faut écrire "avis pharmaceutique de non-substitution à côté". On peut le faire par exemple pour un patient dont les capacités mentales sont altérées, ou en cas d'intolérance à un EEN.

Donc le pharmacien qui dit au patient de retourner chez son médecin pour avoir une mention NS sans raison valable, non seulement c'est débile d'un point de vue santé publique, mais en plus il n'assume même pas sa propre connerie en s'opposant lui même à la substitution, alors que le 'APNS" pour le pharmacien est l'équivalent du "NS" pour le médecin.

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Cet article provient de Pharmechange
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